13.10.08

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Sécurité
3 palestiniens arrêtés à Beyt Iba 13.10.08 (08:42)
Une jeune soldate, membre de la police militaire, a permis l’arrestation de trois palestiniens, dans la nuit de dimanche à lundi, au point de passage de Beyt Iba, situé à l’ouest de la ville de Naplouse, lorsque ayant repéré un individu au comportement suspect, elle a voulu vérifier ses affaires personnelles, dont un sac contenant ses «outils de travail», où se trouvaient de surcroît trois charges explosives.
Deux autres palestiniens ont été appréhendés à proximité, quelques instants plus tard : ils étaient également porteurs de six engins artisanaux, dissimulés entre divers objets, que les forces de l’ordre ont ensuite détruits.
Les trois hommes ont été transférés aux services de sécurité, pour interrogatoire.
Dans la matinée de lundi, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a par ailleurs donné l’ordre de procéder au bouclage des territoires palestiniens, de lundi soir à mardi minuit. Seuls des personnes nécessitant des soins médicaux, ou appartenant à certaines branches professionnelles, seront autorisées à entrer sur le territoire israélien.
Société
Pérès à Akko 13.10.08 (09:57)
Le président israélien, Shimon Pérès, s’est rendu, lundi matin, dans la ville d’Akko, dont il avait appelé à plusieurs reprises, la semaine dernière, les habitants «juifs et musulmans», à «cesser immédiatement les violences pour reprendre une coexistence pacifique basée sur le respect mutuel».
Accompagnés des deux grands rabbins d’Israël, Shlomo Amar et Yona Metzger, le président Pérès a été reçu par le maire, Shimon Lankry, avant de s’entretenir, dans les locaux de la municipalité dont la protection avait été renforcée, alors que le calme ne fait que revenir lentement dans la ville, avec les responsables des communautés juive et arabe, et plusieurs dignitaires religieux qui ont déclaré vouloir s'engager, et prendre part aux efforts actuellement déployés afin restaurer l'entente inter-communautaire..
Etranger
"Colère" de l'Iran contre la Grande-Bretagne 13.10.08 (11:52)
Le vice-président iranien, Mahadi Safari, a convoqué lundi matin, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en poste à Téhéran, pour exprimer la «colère» de son pays, après la libération, en Angleterre, du cinquième (et dernier) détenu et ancien membre du groupe armé d’opposants au régime des Mollahs qui avait tenté de prendre le contrôle de l’ambassade d’Iran à Londres, en 1980, et retenu en otages vingt et une personnes, avant d’en abattre deux à «titre d’avertissement» et d’exiger des Gardiens de la révolution qu’ils relâchent plusieurs dizaines de dissidents emprisonnés en Iran.
Selon les médias anglais, l’homme «libéré» par les autorités s’appelle Faouzi Najad, et doit en fait quitter sa cellule «dans les jours à venir», après y avoir purgé une peine de vingt sept ans.
Aujourd’hui âgé de cinquante ans, il a déclaré à un journaliste, qui a pu s’entretenir avec lui par téléphone, que le pouvoir du président Mahmoud Ahmadinejad est un «pouvoir illégitime».
El-Maliki : "Les anglais doivent sortir d'Irak" 13.10.08 (10:44)
Le Premier ministre irakien, Nouri el-Maliki, a déclaré dans un entretien accordé au Times londonien, et publié lundi matin, que «le temps est venu pour les forces de britanniques de quitter le sud de l’Irak».
Selon le chef du gouvernement irakien, les contingents anglais ont parfaitement démontré leur «inefficacité», et leur présence dans ces régions n’améliore en rien l’atmosphère sécuritaire qui y règne.
El-Noualiki a toutefois admis que certaines «unités spéciales» de l’armée anglaise pourraient «se maintenir sur le territoire national», afin d’y assurer l’entraînement et la formation de militaires irakiens, et de les initier à de «nouvelles technologies».