10.12.08

REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Massacres de Bombay
Selon une information publiée dans l’édition de mercredi du New York Times, et reprise par l’ensemble des médias internationaux, les dix terroristes qui ont perpétré les massacres de Bombay, au cours desquels cent soixante douze personnes ont été tuées (parmi lesquelles au moins vingt six ressortissants étrangers, dont six israéliens), et trois cent treize autres blessées, appartenait en fait à un «groupe comprenant très exactement trente islamistes recrutés, formés et armés dans l’objectif de semer la terreur à Bombay».
Le journal américain a précisé que «l’endroit où se cachent ces vingt autres terroristes n’est pas connu des services de sécurité».
Rappelons que neuf assaillants ont été abattus par les unités d’élite de l’armée indienne, dont le fonctionnement, au moment des combats, a d’ailleurs été vivement critiqué dans le pays et à l’étranger, tandis qu’un seul islamiste, Azam Kasav Amir, âgé de vingt et un ans, a été capturé.
Originaire du Pakistan, où il a suivi un enseignement religieux fortement teinté de djihadisme, Amir a notamment raconté aux enquêteurs avoir reçu «des revolvers, des AK-47, des munitions et des fruits secs» de la part de ses supérieurs «afin d’attaquer Bombay et de tenir le plus longtemps possible».
Al-Abassi assassiné en Syrie ?
Selon une information diffusée mercredi matin par plusieurs sites Internet proches de la mouvance djihadiste, Shaqar al-Abassi, le chef du Fatah al-Islam, une organisation palestinienne ultra-radicale basée au Liban, issue des rangs du groupe Fatah-Intifada, et professant un idéologie salafiste analogue à celle qui anime les théoriciens d’Al Qäeda, pourrait avoir été tué en Syrie, au cours de l’année dernière, après son départ «précipité» du Liban, où il avait dirigé les violents combats qui s’étaient produits dans le camp palestinien de Nahr el-Bared.
Certaines sources arabes précisaient mercredi que le leader du Fatah al-Islam, lequel jouissait parmi ses partisans d’une réputation de «dirigeant charismatique», et même de «saint», est «tombé dans une embuscade tendue par les services de sécurité syriens, dans une petite ville située au sud de Damas, au cours de laquelle il a été froidement abattu».
Les autorités syriennes ont pour le moment refusé de réagir à cette annonce.
Soulignons que le Fatah al-Islam s’est fixé pour «objectif privilégié» la «libération» de Jérusalem. Il comprend des activistes libanais, mais également palestiniens, yéménites, tchétchenes, saoudiens et même bengladais.

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